Cette technologie de pointe surpasse largement la Radiothérapie traditionnelle, notamment dans le traitement des cancers complexes et parfois considérés comme incurables.
Elle représente une avancée majeure pour l’avenir des soins, suscitant de grands espoirs parmi les patients. Actuellement, la radiothérapie fait partie des traitements contre le Cancer, mais elle présente de nombreuses limites. Son efficacité varie selon les types de cancers, et elle peut endommager les tissus sains autour des tumeurs, provoquant des effets secondaires importants. La radiothérapie « FLASH » change la donne en émettant des rayons ultra-intenses en moins d’une seconde, tout en préservant les tissus sains environnants.
Cette approche est ainsi plus précise, plus rapide et génère moins d’effets secondaires. Elle a été découverte dans les années 2010 par l’Institut Curie et, après 15 ans de recherches, plusieurs institutions disposent désormais de cette technologie innovante, toujours en phase d’expérimentation.
En 2023, le centre Gustave-Roussy, le plus grand centre de lutte contre le cancer en Europe, a annoncé l’installation de la première machine de radiothérapie FLASH clinique en france, destinée au traitement des tumeurs superficielles. Des essais cliniques sont actuellement en cours pour des patients atteints de cancers cutanés. En 2026, Gustave-Roussy recevra également une machine capable de traiter des tumeurs plus profondes, jusqu’à 20 cm, une première mondiale selon le centre français. Les essais cliniques pour ces traitements commenceront dans les années à venir.
Parallèlement, l’Institut Curie a dévoilé un projet similaire, visant à installer une radiothérapie FLASH capable de traiter des tumeurs jusqu’à 20 à 30 cm de profondeur, incluant les cancers du Cerveau, du thorax et de l’abdomen. « D’une grande précision, cette technologie révolutionnaire vise à raccourcir les traitements tout en ciblant les cancers de mauvais pronostic situés près des organes vitaux, jusqu’alors inaccessibles », précise l’Institut Curie dans son communiqué.
L’objectif est de débuter les essais cliniques en 2028, pour des patients atteints de cancers tels que ceux du poumon, du Pancréas ou du cerveau. Ces cancers, dont les traitements actuels sont insuffisants ou trop toxiques, n’ont que peu progressé en termes de traitements ces dernières années, rappelle l’Institut Curie.
Cette innovation technologique offre un espoir considérable pour les patients, dont le nombre devrait augmenter dans les années à venir. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de cas de cancers pourrait augmenter de près de 80 % d’ici 2050 à l’échelle mondiale.