« Je n’en peux plu »s. Burn-out ou le Syndrome d’épuisement professionnel : on entend beaucoup parler ces derniers temps sur son lieu de travail. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Comme son nom l’indique, le sentiment de burn-out rime avec quelque chose qui apporte démotivation, irascibilité… mais surtout d’épuisement. En fait, c’est le Symptôme clé de l’image qui est si présente aujourd’hui à la suite d’un stress grave lié au travail, qui a déjà été étudiée dans les années 1970. Parce que c’était le psychologue Herbert Freudenberger qui, en 1974, se définissait le burn-out comme la perte progressive d’énergie, la démotivation, le manque de tout intérêt pour le travail. Et ce, conduisant à un épuisement extrême.
Tout savoir sur le burn-out
L’absence d’horaires fixes, un nombre très élevé d’heures de travail, un faible salaire et/ou un contexte social très exigeant sont quelques-unes des variables communes que Freudenberger a trouvées et mis en lien pour parler de ce syndrome. Aujourd’hui, ces schémas se répètent avec force dans une société qui exige beaucoup mais donne très peu. Et dans une pensée collective qui n’obtient pas les résultats escomptés malgré les efforts déployés.
Comment le détecter ?
Ne pas se sentir mal à l’aise au travail ne conduit pas directement à la burnout. Les experts soulignent que le premier symptôme et le plus courant est la négativité au travail : trouver le travail de plus en plus frustrant, moins satisfaisant, plus lourd. Cela se traduit par une attitude cynique envers les collègues, un détachement émotionnel. Et une perte d’Estime de soi. Elle s’explique aussi par la motivation, suivie de la difficulté à se concentrer, de l’apathie et du manque de créativité.
Un autre signe d’alerte est l’épuisement émotionnel. Le sentiment que l’on n’est pas assez, que l’on n’en vaut pas la peine, conduit à un sentiment accru de surcharge. Et à un sentiment d’impuissance. C’est un stress qui s’étend souvent à toutes les autres sphères de la vie. Vous commencez à sentir que vous n’avez pas assez d’énergie, que vous n’avez pas assez d’énergie. L’épuisement conduit souvent à un blocage mental à tel point que choisir quelle nouvelle série regarder pendant son temps libre semble épuisant.
Conseils pour réduire la surcharge
Si le sentiment de ras-le-bol commence à affecter le reste de votre vie, la chose la plus logique à faire est d’analyser si cela vaut vraiment la peine de continuer à travailler. Toutefois, à court terme, vous pouvez aussi investir dans de petites routines qui vous aideront à atteindre un équilibre intérieur pour tenter de tenir le stress à distance.
Par exemple, pensez que demain est un autre jour. Quand il est temps d’aller au lit, oubliez les problèmes, éteignez tous les écrans trente minutes avant de vous endormir. Et soyez conscient que l’on ne peut pas tout contrôler. En fait, la pratique de la Pleine conscience ou la méditation avant de s’endormir est souvent un outil très fonctionnel.
Les astuces pour aller mieux
Bien que l’abus de la café ou les boissons stimulantes peuvent sembler, à première vue, être un bon compagnon pour augmenter les performances, elles sont en fait contre-productives. Cela ne fera qu’augmenter l’inconfort. Au lieu de cela, optez pour le sport quotidien.
Faites de courtes pauses tout au long de la journée pour vérifier votre état de santé. Identifier et reconnaître ses propres émotions est fondamental pour comprendre quand la situation est intenable. Réfléchissez, dites non plus souvent et comprenez que vous ne pouvez pas tout contrôler.
Il est fondamental de distinguer ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas être fait ; entre ce qui est et ce qui devrait être. Cela nous protégera de l’impuissance, de la frustration, de la culpabilité et de la colère. En acceptant que nous avons tous des limites. Il que que nous travaillons sur une autorégulation. C’est-à-dire que les stratégies qui nous permettent de contrôler notre propre comportement nous aideront à nous adapter à la situation et aux circonstances qui l’encadrent.